« The Economist » s'inquiète de la progression de l'obésité sur le continent africain, qui coexiste avec la malnutrition. « L'augmentation du tour de taille est liée à des maladies comme le diabète et les risques cardiovasculaires. La pandémie de COVID–19 qui est extrêmement dangereuse pour les personnes en surpoids, rend encore plus urgente cette question », écrit l’hebdomadaire.
L’augmentation du nombre de personnes en surpoids en Afrique est due à la hausse du niveau de vie qui a entraîné de plus en plus de personnes à migrer vers les centres urbains, « où ils ont acquis un goût pour la junk food ».
En Afrique du Sud, le phénomène inquiète depuis longtemps les Institutions et ONG, puisqu’environ 40 % des femmes et 15 % des hommes, y sont obèses. A présent, de nombreux pays suivent cet exemple, à l'exception notable des pays les plus pauvres comme le Mali ou le Tchad.
En Zambie par exemple, 35 % des femmes et 20 % des hommes sont en surpoids (IMC >25). Ce phénomène n’a cependant pas éliminé les insuffisances alimentaires. 30 % des garçons et 20 % des filles de 5 à 19 ans ont un poids insuffisant.
Il ne sera pas simple de répondre à ces problèmes inquiétants pour l’avenir du continent… Les enfants devront apprendre à mieux se nourrir, les étiquettes sur les aliments conditionnés devront également clairement indiquer leur composition.
Les problèmes d’alimentation étant liés au sous-développement, les économies devront grossir et mieux se structurer, pour sortir de cette double malédiction : faim et malbouffe !
Source : LES ECHOS et THE ECONOMIST